Portrait

Dans la trousse make-up d'Alice Tuyet, cheffe et fondatrice de Daimant Collective

Ambassadrice de la beauté gourmande, Alice Tuyet incarne une vision moderne de la cuisine végétale. Portée par une véritable passion pour le beau et le bien manger, elle y allie son goût des bonnes choses et ses engagements éthiques pour une cuisine sensible, élégante et véritablement délicieuse. Rencontre avec la fondatrice de Daimant Collective. 

Dis-nous tout sur toi

“Je suis la petite-fille d’une restauratrice vietnamienne, cuisinière autodidacte et directrice créative. J’ai grandi entre les casseroles, les tutus et les carnets. J’ai longtemps dansé le ballet à haut niveau, avant d’étudier à HEC et Sciences Po. En 2021, j’ai fondé Daimant Collective à Paris, un collectif de maisons végétales. J’y défends une cuisine joyeuse, engagée, sensuelle.

Pour moi, Daimant, ce ne sont pas juste des restaurants, c’est un art de vivre : une façon de concilier hédonisme et conscience, glamour et éthique. Derrière chaque assiette, il y a un engagement concret pour le vivant : une cuisine végétale, des économies réelles de CO₂, une attention portée aux animaux et à la planète. J’ai voulu habiller la durabilité d’une robe à paillettes, pour montrer qu’on peut rêver, créer et s’émerveiller autrement.”

Pour toi, mieux manger, ça veut dire quoi ?

“Mieux manger, c’est une forme d’alignement. Pour soi, mais aussi pour plus grand que soi. D’abord, c’est du plaisir. Trois fois par jour, on a cette chance : alors je le mets au centre. Ensuite, c’est une question d'altruisme et de respect, envers les animaux, la planète, notre propre santé. Mieux manger, c’est plus de végétal, plus de saison, plus de joie. C’est une cuisine qui fait du bien au corps, au cœur et à la conscience.”

Qu’est-ce qui t’inspire lorsque tu crées un plat ?

“Je veux transmettre de la joie, de la douceur, du réconfort. Offrir une parenthèse, surtout dans des temps tendus. J’aime les plats qui semblent simples, mais qui cachent une vraie technique, de la réflexion, une histoire. Je m’inspire souvent de nos mémoires communes, comme ces "pâtes du lendemain" que je sers chez Daimant Saint-Honoré, nappées d’un jus réduit, qui sentent le poulet rôti. C’est là que naît l’émotion.”

Dans ta cuisine, il y a de la douceur, un regard sensible… une forme d’élégance qui casse les codes parfois très ‘masculins’ de la gastronomie. Est-ce que c’est ta façon de redéfinir la place des femmes dans la gastronomie ?

“Je parle souvent de "cuisine bourgeoise", pour ses grands plats en sauce, généreux, rôtis… Mais ce sont aussi des plats que les femmes préparaient, dans l’ombre, au quotidien, dans les maisons bourgeoises. C’était une cuisine du soin, pas du choc. Une cuisine pour nourrir, pas pour se faire voir. Je ne parle pas au nom de toutes les femmes : chacune a sa manière d’habiter la cuisine. Il y a du yin, du yang, en chacun de nous. Moi, j’y mets ma douceur et ma force aussi.”

#seo : alice tuyet

Quelle est ta vision de la beauté ?

“La beauté est une raison de vivre. Je la cherche partout : dans un paysage, un mot, un sourire, un geste, un plat bien dressé. C’est une élévation de l’âme, une preuve que nous faisons partie d’un tout. Tout ce qui nourrit le vivant, tout ce qui accroît la vie, est du côté du beau. Et plus on est vivant, plus on est beau Je le crois profondément.”

Quelle place occupe la beauté dans ton travail ?

“La beauté est au centre de tout. Pour moi, c’est une émotion pivot. Elle relie, elle élève, elle donne du sens. Et ce sens, je le décline de trois manières :

  • le sens comme sensation, une expérience sensorielle complète,

  • le sens comme direction, ce vers quoi on tend naturellement,

  • et le sens comme signification, ce qui est porteur de bonté.

La beauté guide tout ce que je crée : une assiette, un lieu, un geste.”

#seo : alice tuyet

Est-ce que le maquillage est pour toi une manière de créer ? 

“Oui, complètement. Je suis une vraie passionnée, presque geek, de maquillage. J’apprends à chaque shooting auprès du make-up artist, je teste, j’expérimente. Le make-up, c’est une forme de bien-être, un geste pour soi. Il permet de se sentir bien, donc vivant. Comme la cuisine, il traduit mon humeur du jour. J’aime composer un look en accord avec mon énergie, mon état d’âme. Mais il y a toujours ce fil rouge : un teint frais, healthy, bonne mine.”

Quels sont les indispensables que l’on retrouve de ta trousse de maquillage ?

“Beaucoup trop ! Mais il y a des indispensables : un recourbe-cils (j’ai les cils asiatiques, très droits), un blush rosé (j’adore le Multi Stick d’Ilia), un peu de contour. Et surtout, des produits pour les lèvres : baumes, rouges, huiles, crayons… Je suis obsédée par les lèvres. 

J'adore aussi la Palette Blush & Bronzer Oh My Cream Skincare, elle apporte un effet bonne mine ultra-naturel, un soupçon de glow rosé et juste ce qu’il faut de définition au quotidien. C'est un vrai mood booster instantané et pratique, car cette palette se glisse n'importe où. Un peu comme ma cuisine légumière, c’est naturel et ça fait du bien."

Y a-t-il un produit qui ne te quitte pas au quotidien et qui t’aide à te sentir bien ?

“Une crème hydratante pour le corps. Toujours. Peu importe le format, j’adore avoir la peau douce. Je me lave souvent les mains en cuisine, donc j’ai vite la peau qui sèche. J’aime autant le côté sensoriel que le soin. (Dexeryl ou Patyka selon l’humeur.)”

Comment vois-tu le lien entre ce qu’on mange et l’éclat qu’on renvoie, à l’intérieur comme à l’extérieur ?

“Tout est lié. Il n’y a pas de séparation. Ce qu’on mange devient énergie, vitalité, rayonnement. On se sent mieux, on est plus vivant, et ça se voit. Je crois à cette phrase de Brillat-Savarin : "Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es." Quand on mange aligné avec ses besoins et ses valeurs, on devient plus lumineux.”

Tu as récemment inauguré ton nouveau restaurant Daimant Saint-Honoré. Comment as-tu pensé cette nouvelle adresse ?

“J’ai imaginé Daimant Saint-Honoré comme une maison flamboyante, au cœur de Paris. Un lieu incandescent, où le végétal prend toute sa puissance : sauces vibrantes, rôtisserie de légumes, bar à mousses au chocolat… Le décor mêle mode, art et passion rouge, sur trois étages. On y retrouve les classiques de Daimant et une équipe solaire, qui porte haut cette idée d’un fine dining végétal, sexy et engagé. Chaque plat servi ici est une façon douce, joyeuse, mais très concrète d’agir pour un monde plus beau.”

Retrouvez Alice Tuyet sur son compte Instagram sur son compte @alicetuyet

Et pour découvrir toutes les actualités culinaires du Daimant Collective, rendez-vous ici.

 

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