Intolérances alimentaires : Symptômes, traitements et remèdes…

Qu’est-ce qu’une intolérance alimentaire ?

Une intolérance alimentaire est une inflammation au niveau intestinal impliquant une irritation du colon, qui ne se traduit pas toujours par des symptômes digestifs. Comme l’explique Valérie Espinasse, docteure en pharmacie, diplômée de Micronutrition et spécialiste des intolérances alimentaires, une intolérance peut s’exprimer de manière différente selon chacun :

“En fonction de la génétique, une intolérance alimentaire va s’exprimer différemment, on peut avoir des symptômes digestifs, des maux de ventre, des nausées et vomissements, des ballonnements ou des diarrhées, souffrir de migraines ou de fatigue chronique malgré un repos. Les inflammations cutanées (rosacée, acné etc.) ou articulaires (arthrose), les allergies ou les symptômes chroniques et récurrents comme le nez qui coule et les maux de tête peuvent aussi indiquer un terrain d’intolérance alimentaire.”

"Si les intolérances les plus courantes sont celles au gluten, aux produits laitiers et aux œufs, on peut souffrir de nombreuses intolérances comme une intolérance aux tomates, aux pêches ou encore au riz."

Allergie ou intolérance alimentaire ?

Une allergie alimentaire n’est pas une intolérance alimentaire. Contrairement à une intolérance alimentaire dont les réactions vont rarement être immédiates, une allergie alimentaire apparaît immédiatement après la consommation de l'allergie. Elle peut se traduire par une sensation de brûlure dans la bouche, de démangeaisons ou encore de lèvres qui gonflent. Comme l’explique Valérie Espinasse : “Une intolérance alimentaire peut être sournoise car elle peut être liée à la fréquence ou la quantité de consommation d’un aliment mais ne démarre pas forcément dès la consommation de l’aliment”.

La méthode de Valérie Espinasse

Docteure en pharmacie et diplômée de Micronutrition, de médecine prédictive, de médecine anti-âge et personnalisée, Valérie Espinasse s’est spécialisée dans les intolérances alimentaires pour développer une véritable expertise sur le microbiote intestinal et ses conséquences sur la santé. Elle a ainsi développé sa propre méthode pour détecter et soigner les intolérances alimentaires :

Un premier entretien personnalisé d’1 heure pour déterminer les symptômes éventuels.
Un bilan sanguin pour détecter la présence d’anticorps dans le sang (fabriqués lors du contact d’un aliment avec le système immunitaire et qui peuvent refléter la perte de perméabilité de l’intestin) et ainsi déterminer les intolérances alimentaires.
Un test du microbiote intestinal.

Fanny, notre directrice de communication, a suivi sa méthode pour déterminer si elle souffrait d’intolérance alimentaire et voici son avis :

“J’avais régulièrement des réactions cutanées inexpliquées et des maux de ventre dont je ne comprenais pas la source. Une amie m’a recommandé d’aller voir Valérie pour faire un bilan sanguin afin de tester de potentielles intolérances à une centaine d’aliments. Quelques jours plus tard, le verdict tombait : intolérance sévère au lait de vache, au gluten et à quelques aliments improbables comme la vanille, l’aubergine ou encore l’ananas. Valérie m’a alors guidé pour adapter mon alimentation et trouver des alternatives à ces aliments (sans les bannir totalement), et m’a prescrit quelques compléments alimentaires pour améliorer mon bien-être global : fatigue, énergie, stress… Depuis, je mange en pleine conscience, cela m’a changé la vie !”

Peut-on guérir d’une intolérance alimentaire ?

Tout dépend du profil de chacun et des symptômes. En effet, pour certaines personnes l’intolérance peut être liée à la génétique. Si l’on a hérité d’un terrain d’intolérance alimentaire, on peut rester avec le même niveau d’intolérance malgré un traitement adapté. Pour Valérie Espinasse, il faut obligatoirement retirer l’aliment responsable de l’intolérance alimentaire pour constater une diminution ou une disparition complète de l’intolérance, tout en ayant un protocole adapté aux symptômes et au microbiote intestinal.

Elle explique : “Oui, on peut en guérir dans 70% des cas, à condition d’avoir bien suivi un changement alimentaire. Il faut obligatoirement l’éviction des aliments mais si on ne restaure pas la flore intestinale et la perméabilité intestinale, les inflammations et les intolérances ne disparaîtront pas.” Le conseil de Valérie Espinasse pour limiter les intolérances alimentaires : avoir une alimentation la moins inflammatoire possible afin d’éviter les inflammations intestinales qui créent un terrain propice aux intolérances.

Contact

Valérie Espinasse

22 rue Washington 75008 Paris

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